dimanche 14 février 2010

Etuve et forge

Lorsque l'on a besoin d'un outil, il ne faut pas remettre à demain sa fabrication en se disant qu'aujourd'hui cela ira en "bricolant".

Du coup, une étuve vient s'ajouter à ce qui encombre le chantier...


Ci dessus le sytème d'ouverture.





L'étuve avec la "centrale à vapeur". Le vieux stérilisateur munie d'une isolation et d'un entonnoir avec bouchon pour le remplissage. Le tout sur une plaque chauffante. Il faudra ameliorer le système. Comment produire de la vapeur et l'envoyer sous pression ? Je cherche...

Il faut une trentaine de minutes pour "chauffer" le coffre (agglo revêtu d'alu) et ensuite ... laisser mijoter. Une heure par centimètre d'epaisseur d'aprés un avis motivé récolté sur bateaubois.com. J'ai essayé. Tentative réussie. Les éléments de la future mèche du gouvernail se sont cintrés sans soucis, soit 45 mm de chêne en 3 lames de 15 mm.






Les pièces métalliques seront si possible forgées sur le chantier. Donc, mise en route d'une forge et apprentissage de la mise en forme du métal. Le soufflet est un décapeur thermique, l'air est amené au centre du foyer par un tube.



Aprés quelques essais et des bouts de ferrailles tordus dans tous les sens, un première paire de pince refroidie sur le bord du foyer. Elle est sortie de deux barres démontées sur un ancien portillon. Le métal n'est pas homogène. Certaines pièces se sont fendues à la chauffe au "jaune d'or". Les couleurs de l'acier parlent et en disent long sur l'état de fusion du métal.




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